Elodie Chabrol

Elodie est originaire de Paris.
Elevée en grande partie par son grand père artiste peintre, elle a grandi en faisant de longues marches avec lui pour observer la nature (et le nez dans les livres de sciences naturelles qu’il avait illustré).

Passionnée par les sciences et l’envie de les enseigner, elle étudie la biologie d’abord à la fac de Versailles puis à Paris Cité.

En 2009, elle soutient son doctorat en neurogénétique à Paris Cité et part en post-doctorat à University College London (UCL). Ce premier postdoctorat ne s’avère pas très concluant par manque de résultat scientifique.

Jugeant qu’elle n’aurait pas de carrière dans la recherche, elle songe donc à arrêter… Mais, c’est à ce moment là qu’on lui propose le postdoctorat de ses rêves en thérapie génique contre l’épilepsie !

Elle retente donc sa chance en espérant faire carrière dans la recherche grâce à cette nouvelle opportunité.

Un mois après le début de ce deuxième postdoctorat, le 14 février 2013 (oui, le jour de la Saint-Valentin !), Elodie reçoit un e-mail de scientifiques qui lancent un festival de sciences au Royaume Uni et cherchent des bénévoles pour le construire.

Immédiatement intéressée par ce projet visant à démocratiser les sciences, elle les contacte et commence à travailler avec eux.
Elle démarre l’aventure « Pint of Science » en tant que coordinatrice de l’UCL sur ce projet et prend un réel plaisir à organiser les évènements qui constituent ce festival. 

La première édition fut un succès.
Réellement emballée par ce projet, Elodie convainc alors les fondateurs Praveen Paul et Michael Motskin de le lancer à l’international et notamment en France. 

Depuis le début, elle a l’intime conviction que « Pint of Science » peut faire grandir les sciences et avoir un réel impact sur les chercheurs et les publics du monde entier. 

Les années suivantes, le festival s’expand dans le monde entier et prend de plus en plus d’ampleur.
Toujours aussi passionnée, Elodie apporte une grande aide aux autres pays du monde pour mettre en place le festival chez eux, tout en continuant à diriger la branche française et à travailler sur son postdoctorat.

En 2017, « Pint of Science » prend tellement d’ampleur au niveau mondial que le projet a besoin d’une personne pour le diriger et aider les nouveaux pays à se lancer.
En parallèle, elle termine son projet de postdoctorat et rédige un brevet et une publication scientifique.

Elle se rend alors compte que, malgré son attrait pour la recherche, elle a trouvé sa passion : la communication scientifique et aider les scientifiques à partager leurs recherches avec les publics. Elle tourne alors la page de sa carrière de chercheuse et se lance dans la communication scientifique en devenant directrice internationale de « Pint of Science ».

En août, elle quitte Londres pour rentrer à Paris, sa ville natale.

Depuis, elle continue son travail au sein du festival « Pint of Science » et se lance aussi en tant que freelance en communication scientifique.

Elle crée deux chaînes de podcast : « Scimple »  et « Sous la blouse » en 2021, anime des évènements et des conférences scientifiques et forme de nombreux scientifiques à la communication pour leur permettre de partager leurs recherches avec le grand public.

La boucle est bouclée, Elodie n’enseigne pas la biologie, mais comment parler de sciences … et elle a trouvé sa place !

L’épilepsie touche 1% de la population mondiale.

Elodie travaillait sur un type d’épilepsie qui peut se manifester par des voix … et des scientifiques ont émis l’hypothèse que c’est ce dont souffrait Jeanne d’Arc !

• À la place de l’habituel collier en forme de cœur qui se sépare, Elodie et sa meilleure amie (scientifique aussi) ont chacune un pendentif qui s’imbrique … en forme de molécule d’ADN !
  
• Elle s’est fait tatouer les lunettes du logo de « Pint of Science » sur le poignet pour fêter la barre des 10 000 participants en France.
  
• Elodie adore la randonnée. Chaque fois qu’elle part en balade, elle récolte la mousse des arbres pour chercher et étudier les tardigrades (petits animaux microscopiques) de retour chez elle.
  
• Vous l’avez peut-être remarqué, Elodie est souvent accompagnée de sa chatte Plume qu’elle a adoptée l’année où elle a commencé la recherche. Elle l’a accompagnée dans tous ses travaux, tant en recherche que pour Pint of Science. On peut donc dire que Plume est sa « chassistante » 😺 !

Le portrait d’Elodie Chabrol a été réalisé par Mélanie Villette.

Illustratrice et graphiste freelance depuis 2021, Mélanie est actuellement basée en Normandie. Elle aime illustrer des personnages, le plus souvent dans diverses situations inspirées de la vie quotidienne, avec des couleurs lumineuses. Depuis quelques années, elle a pu se développer en tant qu’illustratrice éditoriale, et également collaborer avec des marques de puzzles, support qu’elle apprécie particulièrement parce qu’il lui permet de créer des illustrations très détaillées.

Avant même que l’illustration soit son métier, elle dessinait beaucoup de portraits, surtout féminins. C’est ainsi que son parcours en tant qu’illustratrice a commencé, et que son style a évolué. C’est notamment pour cette raison que l’idée de créer le portrait d’Elodie Chabrol avec le projet Women do Science l’a immédiatement séduite. De plus, même si les sciences ne l’attiraient pas pendant sa scolarité, elle aurait été sensible à la représentation de femmes scientifiques !